mardi 25 août 2015

Les furets de Mr Allbones

Un court roman écrit par une néo-zélandaise : Fiona FARREL. Par certains côté il s’agit d’un conte : la rencontre d’un garçon misérable et d’une jeune « princesse », une idylle amoureuse un peu improbable… Mais l’histoire, tirée de faits historiques peu connus, est très originale : des furets anglais pour tuer les lapins qui envahissaient la Nouvelle-Zélande à la fin du 
XIX ème ; le peuplement par les premiers colons britanniques   partant pour un périlleux voyage sans retour. Il est aussi beaucoup question de Darwin et d’écologie, de la lutte pour la survie et de la sélection naturelle.
Le héros est un jeune braconnier anglais qui chasse les lapins avec ses furets. La chasse est décrite avec une très grande précision et beaucoup de réalisme. Le lecteur en apprend beaucoup sur la vie et les mœurs de furets,  aussi sur les relations sociales à l’ère victorienne. L’écriture est précise voire scientifique parfois  avec une mise en valeur des notations sensorielles, surtout olfactives. Cela fait penser un peu au  roman Le Parfum.
Vraiment une bonne découverte de lecture.

mercredi 19 août 2015

Vide grenier du 22 août 2015

Notre dernier vide grenier de l'été aura lieu le 22 août sur la place de l'Orée du Bois à Quimiac, de 8 h 
à 18 h.
Romans, polars, BD, livres d'histoire, de géographie,  seront en vente, toujours à de petits prix pour les adultes.
Pour les enfants, BD, Albums, romans leur seront proposés.
Les bibliothécaires seront à votre disposition pour vous conseiller.

dimanche 2 août 2015

Résultats de la dictée du 29 juillet 2015


La dictée a attiré moins de monde que l'an dernier mais nous sommes heureux d'accueillir quelques fidèles de ce concours d'orthographe.
Malheureusement nous n'avons pu proposer des jeux littéraires destinés aux enfants faute de participants.

Voici donc le texte de la dictée tiré du roman "La ville flottante" écrit par Jules Verne.


"Ce fut au premier tournant de la rivière que j’entrevis sa masse imposante. On eût dit une sorte d’îlot à demi estompé dans les brumes. Il se présentait par l’avant, ayant évité au flot … Il me parut ce qu’il était : énorme ! Trois ou quatre « charbonniers », accostés à ses flancs, lui versaient par ses sabords percés au-dessus de la ligne de flottaison leur chargement de houille. Près du Great Eastern, ces trois-mâts ressemblaient à des barques. Leurs cheminées n’atteignaient même pas la première ligne de hublots évidés dans sa coque ; leurs barres de perroquets ne dépassaient pas ses pavois. Le géant aurait pu hisser ces navires sur son portemanteau en guise de chaloupe à vapeur.
Vu de côté, les roues paraissaient maigres, émaciées, bien que la longueur de leurs pales fût de quatre mètres ; mais, de face, elles avaient un aspect monumental. Leur élégante armature, la disposition du solide moyeu, point d’appui de tout le système, les étrésillons entrecroisés, destinés à maintenir l’écartement de la triple jante, cette auréole de rayons rouges, ce mécanisme à demi perdu dans l’ombre des larges tambours qui coiffaient l’appareil, tout cet ensemble frappait l’esprit et évoquait l’idée de quelque puissance farouche et mystérieuse.
… La nuit du mercredi au jeudi fut assez mauvaise. Mon cadre s’agita extraordinairement, et je dus m’accoter des genoux et des coudes contre sa planche de roulis…. Les portes battaient, les ais craquaient, les verres et les bouteilles s’entrechoquaient dans leurs suspensions mobiles et des cataractes de vaisselles se précipitaient sur le plan"her des offices…

… De pénétrantes senteurs, distillées dans l’embrun des lames, s’élevaient jusqu’à nous. Les petits arcs-en-ciel  produits par les rayons réfractés, se jouaient à travers l’écume… La mer semblait être une vaste agglomération d’émeraudes liquéfiées. Le cotonneux sillage s’en allait à perte de vue, confondant  dans une même voie lactée les bouillonnements de l’hélice et des aubes. Cette blancheur, sur laquelle couraient des dessins plus accentués, m’apparaissait  comme une immense voilette au point d’Angleterre jetée sur un fond bleu. Lorsque les labbes, aux ailes noires festonnées de blanc, volaient au-dessus, leur plumage chatoyait et s’éclairait de reflets rapides."

Le classement est le suivant :
1er    N° 11       PARINGAUX Nicole - Mesquer
2ème N° 4         RIVAL Jean-Claude - Limoges
3ème N° 14       MOUSSET Annabelle - Montréal (Aude)
4ème N° 18       THIERY Emmanuel - Tours
5ème N°  2        DE VALENCE Sabine - Medon
6ème N°20        DERIEUX Jean - Villeneuve sur Lot
7ème N° 3         CHOMBARDT Christine - Versailles
7ème N°1          THEBAUD Raoul - Nantes
9ème N°8          TATTEVIN Irène - Mesquer
9ème N°13        LE BLOUCH Gérard - Saint-Nazaire
11ème N°16      GROLEAU Brigitte - Mesquer

Félicitations à la gagnante qui avait déjà  remporté le concours l'an dernier  !